Le château de Gacé se trouve non loin de mon domicile, et en ville. J'avais déja repéré un emplacement où il était possible de m'installer pour être
dans les 500m réglementaires, et tendre le dipôle 80-40-20m de fabrication personnelle. Ce matin samedi 17/12/2011, je prenais donc la direction de Gacé pour réaliser cette activité.
Il s'agit d'un château des XVe et XVIIIe siècles
L’origine de Gacé est antérieure à l’an mil : on a pu établir, d’après les
écrits du moine Orderic Vital de l’abbaye de Saint-Evroult, que les légions romaines vinrent y mettre le siège vers 50 avant J-C.
Ses noms successifs ont été
« Gaci » vers 1055, « Waci » en 1066, « Vacium » en 1119, « Gacé » ou « Gassé » en 1419, « Gacey » en 1695 et enfin à nouveau
« Gacé », définitivement. Toutes ces appellations s’étant formées à partir du nom de l’homme Gace et du suffixe gaulois –acce (domaine devenu –i ou –é).
La période ducale fut marquée, pour la région, par un baron de Gacé, Raoul de
Gacé, surnommé « Grosse Tête » ou « Tête d’âne », qui était le fils de Robert, comte d’Evreux, archevêque de Rouen et qui, de
surcroît, était un petit fils de Richard Ier Sans Peur (Duc de 942 à 996) ; lui-même étant le petit-fils de Rollon.
La guerre de Cent Ans se manifesta, à Gacé,
particulièrement durant la seconde période, au moment où la Normandie fut anglaise, de 1417/1419 à 1449/1450. Dès le début de la guerre, montrant en cela de la prévoyance, on
entreprit la reconstruction du vieux château et on édifia la grosse tour à l’ouest : la tour Talbot, sans pouvoir faire plus.
La fin du XVIème siècle connut le trouble dans la région de Gacé : révolte des
« Gautiers » contre les brigandages de l’armée, sans succès d’ailleurs ; mais, ou au contraire, la destruction, sous l’impulsion d’Odet de Matignon (1598), de ces paysans
révoltés.
Une ordonnance de
Louis XIII, de 1621, ordonna la démolition du château de Gacé, mais ne fut pas exécutée ; cependant ce projet avait réjoui les gacéens qui se voyaient déjà exempts du
service du gue t et des
dépenses d'entretien du château.
Le château abrite Le musée de la Dame aux
Camelias
Célèbre courtisane, Marie Duplessis, dite la Dame aux Camélias, de son véritable nom,
Alphonsine Plessis, est née à Nonant-le-Pin, le 15 janvier 1824.
Elle ne vivra que l’espace de 23 ans.
L’histoire de ces années, sublimée par le génie d’Alexandre Dumas Fils (qui écrira le
roman en 1848) puis par celui du compositeur Italien Verdi (La Traviata, opéra de 1853) suffira pour être à l’origine du mythe de La Dame aux Camélias « une des femmes magiques de
l’amour occidental ».
A l’âge de quatorze ans, lorsqu’elle quitte sa Normandie natale et plus précisément
la petite ville de Gacé où elle travaillait chez un marchand de parapluies, elle est orpheline, inculte et miséreuse. Quatre années plus tard, elle est devenue la femme la plus
élégante de Paris, reçoit dans son salon les hommes les plus influents de son époque et a pour amants les plus riches dandys, ou des artistes comme Alexandre Dumas Fils ou Franz
Liszt.
Atteinte de tuberculose, elle meurt dans de terribles souffrances physiques et
morales le 3 février 1847.
Le Musée occupe trois grandes salles du château de Gacé. Grâce à un diaporama, un film sur grand écran, grâce à des
objets et documents lui ayant appartenu, vous découvrirez comment est né le mythe de la Dame aux Camélias dont se sont emparés tous les arts.
Avant d'être l'héroïne du célèbre roman d'Alexandre Dumas fils, la Dame aux Camélias a d'abord été une jeune fille issue d'une
modeste famille d'un village de l'Orne
Le Musée de la Dame aux Camélias est installé dans le château de Gacé. On le visite pour
retrouver le fabuleux destin de cette jeune femme extraordinairement jolie mais terriblement fragile...